jeudi 11 février 2010

Persos : Grogro

Généreux sur la bouteille, un baron de la mafia associative de l'Ecole. Une place secondaire dans le récit, mais déterminante dans le jeu de massacre dans lequel ils vont tous être entraînés

dimanche 7 février 2010

Cythra : 2 premières pages du story-board

Les deux premières pages de Cythra.
Cest le storyboard, mais pour le plaisir j'ai poussé un peu plus loin que le simple brouillon. J'espère que je trouverais un dessinateur qui fera ça mieux que moi.

lundi 1 février 2010

Storyboard p34 et 35

Une double page qui, une fois dessinée définitivement, sera magnifique!! Enfin j'espère ;)


Conseils et astuces pour écrire un scénario

Bonjour,
J'ai fait un petit tour à Angoulême. J'ai notamment assisté à une conférence suivie d'un atelier sur les techniques de scénarisation animés par Xavier Dorisson. En voici un petit résumé, pour ceux que ça intéresse.
Bonne lecture.

Ouvrages de référence :
- Story de Robert Mc Kee (éditions Dixit)
- La Dramaturgie de Yves Lavandier (édition le clown et l’enfant)
- Faire d’un bon scénario un scénario formidable de Linda Seger (éditions Dixit)
- Créer des personnages inoubliables de Linda Seger (éditions Dixit)


Etapes de l’élaboration d’une BD :
1/ La doc = tout ce qui a trait au sujet et à l’univers décrit : articles, bouquins, films, etc... C’est la moitié du boulot
2/ « Et si » = formaliser le sujet, la direction à prendre ? Ex : « Et si un agent secret devenait amnésique ». Suivent le « Comment, pourquoi et qu’est-ce qui s’y oppose ».
Définir le genre : rédemption, désillusion ou éducation. En fonction du choix, se sont des structures de récit très différentes.
3/ Réaliser le séquencier de la BD.
4/ S’entrainer à raconter le scénario en 10 min (mieux que de le faire lire)
5/ Rédiger la continuité dialoguée
6/ Pour première présentation à un éditeur : pitch + résumé de 5 lignes + résumé de 2 pages + 2 pages minimum en N&B et avec le lettrage.

Il est préférable de s’associer un dessinateur le plus tôt possible.


Structure de l’histoire :

Une histoire se décompose en actes, puis en séquences, puis en scènes. S’insère également le ‘mood’ = scènes participant à l’ambiance.

La scène est le noyau dur construite autour d’un évènement, c’est-à-dire un changement, qui génère un conflit. Cela provoque un ‘changement de valeur’, c’est-à-dire un changement d’état émotionnel chez le personnage.

La séquence est une suite de scène, articulée autour d’un conflit plus important.

L’acte est une succession de séquences, qui procède du même mécanisme.

En définitive, l’histoire constitue un évènement majeur qui change la vie des personnages.

Le conflit : Il s’agit toujours d’un conflit entre le ‘bien’ et le ‘bien’. S’entend que dans les choix que fait le personnage, s'il choisit une voie qui provoque le mal pour d’autres personnages, c’est parce qu’elle provoque le bien pour lui ou pour des personnages qui lui sont proches. Ex : il peut avoir à choisir de tuer pour nourrir sa famille, ou de ne pas tuer pour respecter ses valeurs morales.

Le conflit crée le lien entre les personnages et l’histoire. Il permet de révéler chez ceux-ci les désirs inconscients et le caractère vrai.

Moment de crise : il s’agit du moment de plus grande intensité dans l’histoire = moment où se présente à la fois, pour le personnage principal, la plus grande opportunité et le plus grand risque. (par exemple : face-à-face ultime avec le méchant le plus puissant. S’il est vainqueur il remporte l’objet de sa quête, quel qu’il soit. S’il est vaincu il perd la vie ainsi que celle de se(s) compagne(s) et compagnons)


Les personnages :

Au départ, les personnages sont caractérisés (apparence) et ont un objectif (désir conscient). Le conflit les entrainent à faire des choix qui révèlent leurs contradictions, leur caractère vrai (vérité cachée) et leurs désirs inconscients. C’est ce qui fait qu’un personnage surprend le lecteur.

L’empathie des personnages : pour que le lecteur ait le désir de s’intéresser aux aventures d’un personnage, il faut qu’il s’y attache. Il est possible de créer de l’empathie pour tout personnage, quel qu’il soit, même les plus détestables à l’origine. Pour créer de l’empathie :
- Donner des défauts de caractérisation aux personnages (on déteste les gens parfaits)
- Les faire souffrir
- Adopter leur point de vue = donner de la légitimité à leurs choix, même s’ils parraissent mauvais au premier abord (notion du choix entre le ‘bien’ et le ‘bien’)
- Faire en sorte que les autres protagonistes soient pires que le personnage en question
- Faire en sorte qu’il apporte du bien pour les autres (le personnage totalement égoïste est forcément antipathique)